Prunet

Ces images ont été prises dans le village de Prunet, à 15 minutes au sud de Préfecture, dans le départment de Cantal.



L’Église avec son ‘Clocher à Peigne’ typique à la région. Chaque maison de ferme dans le village avait à l’origine un four à feu direct, habituellement situé soit dans un atelier ou chambre à four, ou dans la demeure principale.



Ferme #1
Le bâtiment principal construit au début 1800. Chaque ferme était composée d’un bâtiment principal, d’une grande chambre à cuire, d’une grange et d’un puits. Le four est situé au bout de la maison à droite sur cette image. La grange plus loin à droite, et les restes du puits à l’avant derrière la clôture.




La grange.



Dans la maison, devant l’avaloir dans lequel on peut tenir debout. L’ouverture de chargement du four se trouve dans le mur arrière de l’avaloir, la chambre de cuisson fait saillie à l’extérieur du mur de la maison. C’est le seul four encore couramment utilisé à Prunet.

On l’allume une fois par semaine le matin et on y cuit tout en après-midi.




Vue à l’intérieur de la chambre de cuisson en briques. Des braises qui brûlent à l’arrière de la sole permettent la cuisson. Quoique ce ne soit pas nécessairement le modus operendi traditionnel. La température dans la chambre de combustion est de 225 C.
À l’origine, chaque famille cuisait 8 à 10 miches de 40 cm de diamètre dans une seule fournée une fois tous les 14 jours. Ce qui explique la grandeur des fours qui semble excessive.




La brique qui compose la voûte semble être de la brique commune haute densité. Ou peut-être un type des premières briques réfractaires?



Une partie de cette fournée.



Vue partielle du dôme du four couvert d’argile. Quoique le four fasse saillie à l’extérieur du bâtiment comme tous les fours du village, il a perdu son toit traditionnel de lauzes. Le four est maintenant protégé par une rallonge du bâtiment original. De même que par l’aspect de nouvelle brique de la chambre de cuisson, ceci suggère que le four a dû être reconstruit à un certain moment.



Comme combustible, des chûtes de bois de hêtre provenant d’une usine de jouets des environs. Le bois que l’on voit ici (juste les petits morceaux de hêtre, pas le bois cordé derrière) représente d’après l’opérateur, environ 6 à 7 allumages.



L’atelier-maison à four désuet de la ferme #2. Le four fait saillie à l’extérieur du mur opposé à l’entrée. Son toit de lauzes est complètement couvert de végétation.



La maison à four de la ferme #2 vue de l’avant.
Les lauzes d’origine ont été remplacées par des feuilles d’Asbestos.




Des dépôts de fumée sur le plafond de la maison de four.



L’ouverture de chargement du four et l’avaloir. Noter l’arche de déchargement au-dessus de l’ouverture.







La chambre à cuisson voûtée, en briques.



Ferme # 3
Le long four maintenant démoli ressortait du mur juste à droite du petit monticule de terre, sans lien avec le four.




Le toit de lauzes de la ferme #3.
Comparez des lauzes de schiste aux lauzes phonolithes du *The Massif de Megal.




lauze détachée, montrant des traces de taillage laissées par le Lauzier qui l’a façonnée il y a 2 siècles.



Ferme # 4
L’atelier-chambre à four se trouve derrière la demeure à gauche. .




Le puits, à l’avant et deux auges en pierres juste à côté.
La ferme était inhabitée même avant le décès de ses occupants cette année.




L’atelier-chambre à four presque en ruines.



Les chambres à four en ruines comme celle-ci comportent une bonne part de risques pour qui s’y introduit.



Ici on a bloqué l’ouverture de chargement et démoli le four de l’autre côté du mur.



La forme de la pelle correspond à peu près au format de la miche à cuire.



Le four partiellement démoli dans le mur extérieur au fond.







Détail des longues et fines briques fabriquées localement et posées avec du mortier d’argile. Les briques de ce four sont différentes et plus anciennes que celles du four de la ferme #1.

Les fours dans chacune des fermes étaient couramment utilisés jusqu’à ce que l’ouverture d’une boulangerie dans les environs fasse que la laborieuse tâche de faire et cuire son pain ne soit plus nécessaire.

Marcus Flynn

2011



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